ABSTRACT
OBJECTIVES: The COVID-19 pandemic has been associated with increased mental health problems. We investigated (1) associations between disordered eating in adolescence and mental health problems after one year of the pandemic and (2) the mechanisms explaining associations. METHOD: We analyzed data from a population-based birth cohort in Quebec, Canada (557 males and 759 females). High and low levels of disordered eating symptom trajectories were previously estimated (age 12, 15, 17, and 20 years). Anxiety, depression, non-suicidal self-injury, and suicidal ideation were assessed at 23 years (March-June 2021). Putative mediators included loneliness and social media use (age 22 years, July-August 2020). Analyses controlled for mental health and socio-economic status at age 10-12 years and were conducted for males and females separately. RESULTS: Females in the high-level disordered eating symptom trajectory were at increased risk for non-suicidal self-injury (OR 1.60; 95% CI 1.02-2.52) and suicidal ideation (2.16; 1.31-3.57), whereas males were at increased risk for severe anxiety (2.49; CI 1.11-5.58). Males and females in the high-level trajectory were more likely to report severe depression (2.26; 1.14-5.92 and 2.15, 1.36-3.38 respectively). Among females, associations were partially explained (17-35%) by loneliness during the first 4 months of the pandemic. CONCLUSION: Young adults who experienced disordered eating as adolescents were at increased risk of mental health problems during the pandemic. Loneliness partially mediated the effect, suggesting that pandemic mitigation resulting in increased social isolation may have exacerbated mental health problems among women with a history of disordered eating.
RéSUMé: OBJECTIFS: La pandémie de COVID-19 a été associée à une augmentation des problèmes de santé mentale. Nous avons investigué 1) les associations entre les problèmes de comportement alimentaire à l'adolescence et les problèmes de santé mentale après un an de pandémie et 2) les mécanismes expliquant les associations. MéTHODE: Nous avons analysé les données d'une cohorte de naissance basée sur la population au Québec, Canada (557 hommes et 759 femmes). Nous avons utilisé des trajectoires précédemment estimées indicatives d'un haut et bas niveau de problèmes alimentaires (à l'âge de 12, 15, 17 et 20 ans). L'anxiété, la dépression, l'automutilation et les idées suicidaires ont été évaluées à 23 ans (mars à juin 2021). Les médiateurs putatifs incluaient la solitude et l'utilisation des réseaux sociaux (à l'âge de 22 ans, juillet à août 2020). Les analyses contrôlaient la santé mentale et le statut socio-économique à l'âge de 10 à 12 ans et ont été menées séparément pour les hommes et les femmes. RéSULTATS: Les femmes dans la trajectoire des problèmes alimentaires élevés présentaient un risque accru d'automutilation non-suicidaire (OR 1,60; IC à 95 % 1,02-2,52) et d'idées suicidaires (2,16; 1,31-3,57), tandis que les hommes présentaient un risque accru d'anxiété sévère (2,49; IC 1,11-5,58). Les hommes et les femmes de la trajectoire élevée étaient plus susceptibles de déclarer une dépression grave (2,26; 1,14-5,92 et 2,15; 1,36-3,38, respectivement). Chez les femmes, les associations s'expliquaient en partie (17-35 %) par la solitude durant les 4 premiers mois de la pandémie. CONCLUSION: Les jeunes adultes ayant connu des problèmes de comportement alimentaire à l'adolescence couraient un risque accru de problèmes de santé mentale pendant la pandémie. La solitude a partiellement atténué l'effet, suggérant que l'isolation accrue entrainée par la pandémie peut avoir exacerbé les problèmes de santé mentale chez les femmes ayant des antécédents de problèmes de comportement alimentaire.